J’ai décidé aujourd’hui de partager une lettre sortant de mes archives. Elle me fut écrite par F’Murr (c’est la seule que m’envoya jamais le créateur du Génie des alpages) en juin 1994, quelques jours après que mes camarades de l’Oubapo et moi-même l’ayons invité à venir assister à l’une de nos réunions. Nous pensions qu’il aurait peut-être eu envie de nous rejoindre et en aurions flattés, mais il déclara que j’étais un instit’ et Anne Baraou une bonne sœur et on ne le revit jamais.

Au cours de cette réunion, j’avais fait circuler une première version de mon texte « Un bouquet de contraintes », afin qu’il bénéficie des observations et reçoive l’assentiment de tous. Il allait être publié, comme l’on sait, dans l’Oupus 1 à la fin 1996. F’Murr était reparti, comme les autres participants, avec une copie de mon texte, et c’est en réaction à sa lecture qu’il décida de m’écrire. On découvrira donc ci-après la teneur de ses réflexions, notamment son insistance sur l’idée qu’il existerait quelque chose comme une syntaxe de la bande dessinée.

une lettre de Fmurr, 22 juin 1994